ZD jusqu’à la couche-culotte!

Futures mamans, jeunes (ou moins jeunes) mamans, voire papas! Nous avons pensé à vous!

On le sait, il est impossible pour vous d’échapper aux couches-culottes. Le change étant déjà une expérience désagréable, nous aurions vite tendance à nous tourner vers la solution facile et rapide des couches jetables. Les ordinaires quoi, Pampers, Huggies et cie, proposées en masse dans les supermarchés :

5663a6ccbc5b5a899e874575d043e144

#cadeauempoisonné

Ayant vu ma grande soeur utiliser les couches lavables, ceci m’apparaissait comme une corvée à l’époque. Mais aujourd’hui, j’ai quand même voulu me pencher sur le sujet pour vous et recenser les solutions dans un esprit zéro-déchet, sinon éco-responsable, ainsi que les avantages et les inconvénients de ces couches lavables d’après une utilisatrice.

En flânant d’articles en articles, plusieurs choses m’ont tout d’abord interpellée quant aux couches jetables. (chez moi le processus de dégout est en route…) :

Il suffit simplement de voir l’histoire de la couche-culotte, et déjà certains mots font un peu tiquer :

  • « partie absorbante composée de cellulose et de gels chimiques » : oui je ne sais pas vous, mais quand je lis « chimique », je n’ai plus trop envie de mettre ceci contre les petites fesses rosées de mon hypothétique bébé et « cellulose » induit, pour ceux qui ne le sauraient pas, la destruction massive d’arbres pour sa production.
  • « une partie imperméable constituée de matériaux plastiques » qui laisse entrevoir le coût écologique de leur production et destruction…
  • « dans la nature elles mettraient environ 400 à 500 ans pour se décomposer » OUCH.
  • « Les couches jetables représenteraient 40% des déchets ménagers d’un foyer comprenant un enfant entre 0 et 2 ans et les lingettes utilisées pour le lange 5% des déchets ménagers de ce même foyer. » Ca fait une grosse part pour de si petits bouts vous ne trouvez pas?
N’étant pas sûre de tomber sur des sites toujours fiables pour m’informer, je ne citerai pas les « infos » ou « intox » relayées par les sites grand public chiffrant ou détaillant la production et l’utilisation des couches jetables.

Plusieurs blogs de mamans ont proposé le comparatif financier couches jetables VS couches lavables et je vous invite à y aller pour plus de détails. Le site de La petite Ourse, spécialiste de la couche lavable à petit prix, propose également un article très complet en terme de financement/consommation lié à l’utilisation des couches lavables.

 

 

Le site Les Couches Ecolo propose également l’alternative « couches bio ». Bon, je ne vous cache pas que je ne suis pas du tout sensible à la terminologie « bio » que je trouve plus opération marketing qu’autre chose (c’est con mais ça aurait presque même tendance à me faire directement éviter le produit parfois), mais pour ceux que ça intéresse, n’hésitez pas à aller visiter le blog et vous faire votre avis par vous même! (Et même nous faire un retour pour celles/ceux qui les utilisent 😉 )

couches-jetables-bio-babby-3-6-kg-ecologique-et-biodegradable

Voici donc pour l’aspect théorique.

De notre côté, aucune des 3 chouettes n’ayant encore pu en faire l’expérience, nous avons recueilli le témoignage de Laetitia maman de 3 enfants ayant adopté dès le premier les couches lavables :

« Couche lavable Pourquoi ? Pourquoi pas ! 

Voilà la question que nous nous sommes posée lorsque nous attendions notre premier. En effet, des copains à nous utilisaient des couches lavables, mais nous n’en avions jamais entendu parler.

Nous avons commencé a réfléchir et nous les avons adoptées.

Ce qui nous a convaincu :

  • La quantité de déchets : en effet nous pouvons remplir une chambre avec le nombre de couche qu’utilise un enfant jusqu’à la propreté.
  • Les produits : Lorsque l’on enlève une couche jetable à un enfant ont voit bien les réactions physiques, les produits et les odeurs qui ne sont certainement pas naturelle. 
  • Lorsqu’un enfant à un érythème fessier le médecin envoie acheter des couches en coton, c’est bien que cela protège également leurs peaux 
  • Le coût : Acheter le pack de couches lavables est un petit investissement au départ mais nous avons fait de grosses économies car elles ont servi pour nos 3 enfants. 
  • La disponibilité : Habitant à la campagne nous n’avions pas le soucis de faire 20 km pour acheter un nouveau paquet de couches (quel plaisir en plus de ne pas enrichir des grands groupes).Ce qui pourrait freiner certaines personnes :

     

  • Les lessives : Une par jour au début, puis cela s’espace. A noter que cela prends 5 minutes de mettre dans la machine et d’étendre la lessive (on ne va plus au lavoir tout de même). 
  • Les odeurs : Et oui, un bébé ne sent pas forcement la rose, alors les couches aussi ne sentent pas toujours la rose.

  • Les selles : Pour cela on met un petit film dans la couche que l’on jette après, mais c’est sûr que ce n’est pas le plus agréable! 

    Faire attention, à partir de 6 mois les mictions nocturnes sont plus importantes, nous avions donc acheté des couches en bambou très douces et plus absorbantes pour la nuit, et puis certaines fois où nous n’avions pas le choix, nous mettions simplement une couche jetable pour la nuit.

    Je conseille à ceux qui ne sont pas sûr de les adopter d’essayer avant de les acheter, c’est dommage vu le prix qu’elles restent dans le placard. Et en même temps il faut se lancer pour passer le cap, sinon on revient à la facilité de la consommation.« 

 

N’hésitez pas à réagir, à nous faire part de votre expérience et pour celles qui seront sur le campus samedi pour la conférence de Béa Johnson, on vous dit à Samedi!

 

A.

Laisser un commentaire